Un rapport et un mouvement en faveur "d'une économie libérée des énergies fossiles, connectée, relocalisée et au service de l’humain"
Le 15 juin 2015, la députée européenne Corinne Lepage remettait à la ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie Ségolène Royal un rapport intitulé "L’économie du Nouveau Monde". Ce rapport (qu'on ne trouve pas sur le site du ministère - à télécharger ici ou lire en ligne sur le site ADNMonde) fait clairement le lien entre transitions numérique et écologique :
"La transformation accélérée dans laquelle nous nous sentons emportés est le fruit de la mondialisation, de la révolution digitale et des défis planétaires dont le changement climatique est le plus emblématique. Ce que nous ne percevons pas ou ne voyons pas assez, c’est l’aspect positif de cette transformation dont la France peut devenir un acteur majeur si elle le décide.
Le XXIème siècle voit en effet émerger une nouvelle économie qui repose sur un changement complet de paradigme dans lequel le numérique rend le marché plus productif, plus compétitif, davantage basé sur de nouvelles valeurs d’échange et de partage, de réappropriation de l’environnement et de l’économie locale.
(...) Il ne s’agit pas du tout d’un rêve idéaliste qui serait totalement déconnecté des exigences de compétitivité et d’insertion dans une économie mondialisée. Il s’agit tout simplement de la description du monde qui vient et qui constitue un formidable projet de société pour autant que les valeurs humanistes et l’économie de bien-être soient au cœur de ce projet."
Les "Acteurs du nouveau monde" souhaitent prolonger cette dynamique en vue "de construire un autre rapport entre Economie et société : l’économie du nouveau Monde. Il s’agit d’une économie libérée des énergies fossiles et fissiles, connectée, relocalisée et au service de l’humain." Deux actions sont prévues :