Un infozome renseigné par la biologie du citoyen
La mesure repose habituellement sur une variété de capteurs technologiques, plus ou moins fins, plus ou moins nombreux, plus ou moins performants.
Cette approche bute sur de nombreux obstacles. Les technologies ne sont pas encore mûres pour décrire l'expérience réelle d'exposition pour tout un ensemble de citoyens qui se sentent victimes de la pollution de l'air.
SuperCapteur se propose d'inverser la problématique. Et d'utiliser chaque citoyen comme un capteur. Non pas en lui fournissant un dispositif technologique de mesure. Mais en comptant sur ses capteurs biologiques et la sensibilité de son organisme.
Il s'agit de recueillir des signaux infra médicaux via une application qui recueille en continue la perception du citoyen (désagréments, petits maux,etc). Et de ce citoyen, qui était une victime, d'en faire un supercapteur.
Les données récoltées constitueraient ce que les spécialistes appellent un "infozome". Ce qui était jusqu'à présent un bruit de fond devient un signal qui prend du sens grâce à des techniques de traitement adaptées.