[Prospective-fiction] Un supermarché participatif acteur de la transition écologique du territoire
Le groupe a travaillé au passage à l’échelle d’un projet local de supermarché participatif, en s’intéressant à sa dynamique collaborative d’animation du territoire pour servir au mieux l’intérêt général.
Zoom sur SuperQuinquin
SuperQuinquin, un supermarché qui vend au meilleur coût des produits de qualité, respecte la marge des producteurs, appartient à ses clients et favorise le lien social ouvrira à Lille en 2017.
A la suite d’initiatives à Paris, Londres, Bruxelles, Bordeaux ou Toulouse, l’association “Les amis de Superquinquin” ambitionne d’implanter à Lille un supermarché participatif.
De forme coopérative, le magasin fonctionnera avec et pour des membres qui le détiennent et donnent du temps pour le faire fonctionner.
Comment le numérique pourrait permettre à ce projet de contribuer à réduire par 4 la demande à l’échelle du territoire en favorisant partage et mutualisation entre ses habitants ?
Plusieurs indicateurs peuvent décrire la transition écologique autour d’un accès à une consommation responsable (mixité sociale, la réduction des déchets, la formation informelle, la lutte contre l’isolement, l’innovation sociale).
A l’horizon 2025, le supermaché local participatif a donné naissance à véritable nova sur le territoire Nord-pas-de-Calais qui fonctionne en zéro déchet. Des produits, bio, locaux et peu onéreux sont proposés aux habitants, les coopérateurs sont nombreux, motivés, investis et très présents. Il est devenu un acteur central de la vie culturelle et sociale du territoire et fonctionne en réseau avec des lieux tiers approvisionnés par des liaisons douces.
Le supermarché conclut un partenariat avec le réseau des 40 AMAP du territoire. Elles deviennent membres de la coopérative, ainsi que leurs acheteurs. Les AMAP deviennent également des lieux tiers relais des produits du supermarché.
La région, dans un contexte de crise, décide de jouer le jeu de la mutualisation. Elle souhaite favoriser cette dynamique et la mettre à portée de tous les habitants du territoire et optimiser les achats alimentaires des collectivités du territoire en s’appuyant sur des circuits courts (par exemple les aliments pour les cantines scolaire). Pour optimiser le service elle propose de mettre en place une plateforme qu’elle hébergerait, co construire avec les coopérateurs pour mettre en ligne un catalogue des produits et gérer commandes et approvisionnement
Augmentation des flux de transport sur le territoire (camion de livraison et particuliers naviguent entre les différents lieux de distribution) donc dépenses d’énergie fossiles.
La région
adapte son offre de transport en commun (véhicules non polluants) à la desserte des lieux non urbains de distribution
installe un système de vélos cargos partagés dans tous les centres-villes des grandes agglomérations qu’elle rend piétonnier
Implique une coopération forte entre acteur public (région, collectivités du territoire) et acteurs privés collectifs (la communauté réunie en coopérative)
Producteurs et fournisseurs locaux, comme nationaux ou internationaux sont en réseau (on sait la difficuté des AMAP de subvenir seules à l’approvisionnement de tout le territoire)